Les HLM

Je réside dans une cité HLM. Jadis, des gens biens cela est évident y résidaient. Les instituteurs, les ouvriers et les cadres vivaient ensemble, sans soucis particuliers. Il y a avait de la diversité sociale et culturelle.
Il y avait un peu de délinquance, mais celle-ci était supportable. Pas de violences physiques comme de nos jours, pas de violences de la part de jeunes envers les adultes et pas de trafic de drogue, d’ailleurs la drogue c’était pour la Jet Set, pas pour les ouvriers et les classes moyennes. Pas d’Islam fondamentaliste, pas de terrorisme, enfin si, la bande à Bader, les Brigades Rouges, mais nous étions très épargnés par cela. Tout cela était extrêmement lointain.
Dans les années 70 on s’amusait, nous  étions insouciants. Les jeunes faisaient de la mobylette et les parents venaient quelquefois les récupérer à coup de pied au fesses. Insouciance de l’époque. C’était le plein emploi, l’hyper consommation.
Si on avait pas peur d’aller travailler, on pouvait trouver du boulot rapidement.
Dans le Parisien de 1974 rubrique offre d’emploi il y avait une annonce dans le bâtiment:
"Se présenter le matin à 7h avec une pièce d’identité."
Dans les cités HLM, les français et les étrangers étaient actifs et non oisifs.
De nos jours, c’est le contraire. Les cités HLM sont des coupe-gorges au sens propre du terme, des armes de guerre y sont stockées, du plutonium s’y ballade aussi, bref, les cités HLM sont des lieux retirés du territoire français. Vous n’êtes plus en France. Nous avons des résidents d’origine maghrébine avec une haine effroyable contre la France et les français.

Si les frontières étaient fermées, nous n’aurions pas de trafic d’armes de guerre. Nous aurions pas non plus de trafic de drogue. Et si les politiciens avaient correctement fait leur travail, ils auraient lancé le plein emploi pour les jeunes. Il n’y a rien d’autres à ajouter.



Xavier  Jaffré